Carpe Saporem ? Qu’est-ce ?

Pourquoi « Carpe Saporem » ?

L’expression Carpe Diem, même si je n’arrive pas à l’appliquer quotidiennement, m’a toujours plu (rien d’original, en effet !). Oui, saisir le jour, tous les jours, n’est pas chose facile. En revanche, je crois pouvoir dire que je saisis les saveurs dès que je peux. Je suis une vraie épicurienne et rien ne me fait peur lorsqu’il s’agit de nourriture. J’aime les aventures culinaires et je pense avoir cultivé, tout au long de ma vie, un palais avisé et critique. Du coup, Carpe Saporem s’est imposé… 

Qui suis-je ?

IDNée à Istanbul, en Turquie, j’y ai vécu jusqu’à mes 18 ans. Les 18 années suivantes de ma vie furent à Strasbourg et à présent je vis à Sydney – l’autre bout du monde… J’ai grandi bilingue, fréquentant l’école française d’Istanbul, dans un environnement très hétéroclite qui réunissait banquiers expatriés et comédiens fauchés. J’avais une grand-mère à qui on avait interdit la cuisine, qui avait été une petite fille gâtée élevée dans la soie par des nourrices. Et mon autre grand-mère était tatare de Crimée, chassée de chez elle par l’armée russe, et qui avait appris à nourrir 5 personnes avec 200g de viande hachée. La première, regrettant sa propre expérience, voulait m’apprendre le peu qu’elle savait. La seconde, vraie reine de sa cuisine, ne voulait pas qu’on entre dans son royaume (mais ne pouvait rien me refuser). 

Après un début d’études en histoire de l’art et archéologie, un début de carrière de comédienne et d’assistante à l’organisation, pas mal d’expériences en traductions diverses et variées, et encore plein de petit boulots, alors que j’étais CPE dans un collège privé, j’ai voulu faire un bilan de compétences. J’ai toujours aimé la polyvalence et j’étais à un point de ma vie professionnelle où certaines choses commençaient à constituer une routine, l’ennui me guettait. Or, j’ai toujours trouvé ça très triste les gens qui se plaignent de leur travail sans se donner la peine d’essayer autre chose. 

À la fin de mon bilan de compétences – une expérience très chouette, surtout grâce à la personne qui m’a accompagnée – 2 évidences se sont imposées à moi : il me fallait prendre de la distance avec mon milieu professionnel et je devais faire quelque chose autour de la cuisine. Je pensais au journalisme culinaire mais cela ne me permettait pas de m’éloigner de mon poste de CPE (non, ça ne paye pas bien et surtout pas immédiatement, journaliste culinaire !). En cherchant un peu, j’ai trouvé une opportunité de rêve – un Congé Individuel de Formation de 8 mois pour obtenir, à l’AFPA de Colmar, le Titre Professionnel de Cuisinière. Cela allait me permettre de connaître le milieu de plus près, d’avoir un regard plus avisé. J’ai commencé, au même moment, un blog sur Facebook que vous pouvez trouvez ici et qui a eu de bons retours. Du coup j’ai décidé de « voir plus grand » en créant ce site. 

Que trouve-t-on ici ?

Vous trouverez mes opinions sur certains restaurants de Strasbourg ou de Sydney – mais pas que ! Je vais aussi essayer de vous donner envie de découvrir « mes » villes, d’Istanbul à Barcelone, en passant par Florence (oui, j’ai aussi des liens familiaux avec l’Italie) et tant d’autres… Les bonnes adresses, les trucs à ne pas rater, les hébergements sympas ; j’en passe et des meilleurs. Comme j’aime également cuisiner, je partagerai aussi avec vous des recettes et astuces mais qu’occasionnellement (ce n’est pas le but de mon site). Et je compte sur vos commentaires et/ou questions !